Le « Modèle Environnemental » du « Concept AMA DABLAM® »
Des choix Écologiques déterminant au coeur du projet
Liens : DPE du Bureau VERITAS Novembre 2017 du Projet MERAPEAK
La structure de l’immeuble : un allier écologique
L’air comme isolant naturel
L’air demeure le meilleur isolant pour protéger nos habitats. L’efficacité thermique repose sur des poches d’air sec contenues dans les matériaux avec l’impossibilité de laisser l’humidité y pénétrer.
Nous avons fait le choix de réaliser l’enveloppe structurelle de nos bâtiments comme des « Mille-feuilles d’air » d’une épaisseur de 40 cm pour une isolation performante, sur des parois perspirantes, qui ont pour propriété de réguler naturellement le taux d’humidité à l’intérieur du logement.
La perspirance des parois : la clé d’un logement sain
Lorsque l’hygrométrie de l’air intérieur est supérieure à celle de la paroi, cette dernière (à l’instar d’une éponge) absorbe la surabondance de vapeur. A contrario, lorsque l’air intérieur devient trop sec, la paroi va libérer dans l’air la vapeur d’eau qu’elle a absorbé.
Une paroi perspirante présente la particularité d’autoréguler de façon naturelle et statique l’hygrométrie de l’air à l’intérieur du bâti. Le principe d’absorption et de restitution de la vapeur d’eau augmente la sensation de confort thermique, tout en diminuant les dépenses de chauffage.
Une structure légère et respirante
R = résistance thermique
Principe des murs porteurs : R = 5,18 m2K/W (DPE Veritas)
La brique en terre cuite constitue un piège à air qui fournit une capacité imparable d’isolation, tout en évacuant l’humidité. Sa structure alvéolaire protège des chocs thermiques, chaud comme froid.
L’ensemble « brique-laine de bois-Fermacell » forme un complexe isolant performant qui cloisonne l’air tout en laissant respirer l’habitat.
Principe des murs non porteurs : R = 6,44 m2K/W (DPE Veritas)
Les murs à ossature bois sont remplis pour partie par une mousse isolante sans solvant composée de 99% d’air associés à la laine de bois cloisonnés de 2 plaques de Fermacell.
Ils possèdent au même titre que les murs porteurs un volume d’air de 60% minimum sur la totalité afin de permettre d’isoler aux mieux les logements.
Les parois à ossature bois présentent la particularité de laisser passer la vapeur d’eau à travers les éléments qui la constitue et forment une isolation optimale grâce à la présence de lames d’air avant chaque parement intérieur et extérieur.
Les résultats sur le projet MERAPEAK
Suivant les relevés établis par le Bureau Veritas dans le DPE, au chapitre 1 « Descriptifs du logement et de ses équipements », : la Résistance thermique structurelle porteuse et non porteuse du bâtiment s’établit à R = 5,8, étant précisé que pour R > 7 , la structure est considérée comme étant « PASSIVE » suivant les normes en vigueur.
Privilégier la mise en œuvre de matériaux « biosourcés«
Le choix des matériaux issue du concept écologique AMA DABLAM doivent répondre à 2 critères :
- Une faible empreinte carbone en privilégiant des matériaux produit en Europe ce qui permet de réduire l’empreinte carbone lié au transport et de favoriser le savoir-faire local,
- Un confort maximum et des matériaux à faible émissivité pour protéger la santé.
Nous avons fait le choix de repenser totalement la structuration du bâtiment pour privilégier, autant que possible, la mise en œuvre de matériaux « biosourcés« , qui sont issue de matières organiques renouvelables d’origine végétale, et les matériaux « géosourcés » qui sont issue de la terre.
LES RESULTATS SUR LE PROJET MERAPEAK
Ainsi, sur l’immeuble de Pantin, nous avons réalisés :
– La structure porteuse du bâtiment en brique à base de terre cuite
– L’enveloppe structurel avec des façades bois à ossature bois
– Des menuiseries extérieures bois
– Une isolation intégrant un mille-feuille d’air et la laine de bois
– Des cloisons intérieures en ouate de cellulose et laine de bois
Puiser la force de l’eau pour le chauffage, le rafraichissement et l’eau chaude sanitaire (ECS)
Pour la production du chauffage collectif et de l’Eau Chaude Sanitaire, nous avons fait le choix d’installer, bien qu’il n’y eût pas de précédent connu auparavant dans un collectif neuf d’habitation, une système PAC-Géothermie sur nappe phréatique, une solution technique qui permet d’obtenir l’un des coefficients de performances (COP) parmi les plus élevés actuellement sur le marché.
Le principe repose sur l’exploitation, par captage en profondeur, des calories présentes dans la nappe phréatique. Les calories ainsi captées sont utilisées pour alimenter le chauffage collectif et l’eau chaude sanitaires (ECS)
Principes de la Géothermie
Une première sonde envoie l’eau pompée dans la nappe phréatique vers un échangeur thermique afin d’en extraire les calories et renvoie l’eau à sa provenance par la seconde sonde.
Principe de la Pompe à Chaleur (PAC)
Elle fonctionne comme un système thermodynamique d’échange de calories captés par l’échangeur, afin de les transmettre aux circuits chauffants : Chauffage et Eau Chaude Sanitaires
LES RESULTATS SUR LE PROJET MERAPEAK
Nous avons réalisé 2 forages verticaux d’une profondeur de 42 Mètres, et nous avons fait le choix en 2016, d’investir dans une Pompe à Chaleur PAC d’avant-garde « Haut de gamme » dans le but d’obtenir un coefficient de performances le plus élevé possible.
Un système avant-gardiste qui nous a contraint, après 2 années de pannes récurrentes, à revoir tous les schémas de montage du local Production, qui ont été refait à neuf en 2019 suivant une nouvelle configuration, qui assure depuis 3 ans, un fonctionnement pérenne et maitrisé avec un coefficient de performance COP = 4,6 en moyenne annuelle, ce qui signifie que pour une consommation d’énergie primaire de 1 KWH, la PAC redistribue en équivalent 4,6 KWh de puissances calorifiques en service aux clients, créant ainsi 3,6 KWh d’énergie.
Ainsi, grâce à des choix judicieux en matière d’investissements « Écologiques », nous avons pu porter le Coefficient de Performance Énergétique du Bâtiment COPEB, qui lie la performance Thermique de l’enveloppe structurelle du bâtiment à la production énergétique du système PAC-Géothermie, à la note de COPEB = 6, ce qui signifie que pour 1 KWh facturé, le bâtiment dans son ENSEMBLE, distribue 6 KWh de puissance consommable par le client.
Autrement dit, le client limite sa facture électrique à 17% de la puissance qu’il a réellement consommée, portant la réduction de gaz à effet de serre GES, à hauteur de 83%.
A titre d’exemple, pour un logement de 60 M2 type F3, la consommation réelle relevée en période hivernal est, en moyenne, de l’ordre de 8,20 € par mois pour la production de chauffage & ECS, sur la base d’une température moyenne d’utilisation constatée de 21,5° (Recommandé 19°).
A titre de comparaison, la consommation d’un cumulus de 150 litres, couramment utilisé dans ce type de surface pour la production d’eau chaude sanitaire ECS uniquement est de 20 €/mois.
Consommer le strict nécessaire : chauffage au sol basse température pour l’hiver & rafraîchissement pour l’été :
Nous avons fait le choix d’installer en complément du système PAC-Géothermie, une solution de chauffage au sol basse température avec une gestion individuelle par logement.
Principe de plancher chauffant hydraulique :
Il se compose de plaques d’isolant thermique sur lesquelles sont posées des circuits de tubes souples de polyéthylène recouvert d’une chape coulée sur l’ensemble de l’installation sur une épaisseur totale de 10 cm.
Ce type de plancher nécessite la production d’une eau chaude pour le chauffage de faible température ce qui permet de réduire encore l’empreinte carbone de l’immeuble.
LES RESULATS SUR LE PROJET MERAPEAK
Le plancher hydraulique à basse température permet de réaliser des économies d’énergie, en comparaison avec un radiateur de chauffe classique haute température (écart moyen + 30°). Ce type de plancher permet une chaleur douce, constante et homogène et des pièces faciles à aménager (absence de radiateur).
Bien qu’intégrer à la PAC, le rafraichissement n’a pas été mise en service à la livraison pour ne pas cumuler la prise de risque liés aux innovations. Cela reste possible moyennant des investissements. Une étude chiffrée de mise en œuvre a été transmise au Syndicat des Copropriétaires. Elle fera l’objet d’une résolution soumise au vote lors l’AG 2023.
Réduire l’émission des champs électriques et électromagnétiques
Les logements urbains sont en permanence traversés par champs électrique et électromagnétiques en tous genres (circuit électriques, appareils, …). S’il est difficile de se séparer du wifi ou de nos téléphones portables, il est en revanche tout à fait possible de réduire considérablement l’émission les champs électromagnétiques et des champs électriques basse fréquence de 50 Hz émis par les circuits électriques de nos habitats, qui sont source de troubles du sommeil.
Principe de protection de la gaine électrique :
Sa technologie multicouche lui confère des propriétés de blindage des rayonnements électriques qui sont absorbés et renvoyer à la terre grâce à un fil semi-conducteur associé.
LES RESULTATS SUR LE PROJET MERAPEAK
Pour protéger la qualité du sommeil profond, qui permet de se recharger et de récupérer au niveau psychologique et physique, nous avons fait le choix d’installer sur l’ensemble du réseau électrique de l’immeuble de Pantin, ce dispositif de protection qui permet de réduire l’émission des champs électrique et électromagnétique de 99%.